*il est battu par les flots mais ne sombre pas (devise de PARIS)
Le Week-end était annoncé froid et venteux sur La Capitale… et bien, il l’a été !!… Tout a commencé Samedi Porte de Versailles où nos athlètes et leurs accompagnateurs ont du « faire la chenille » pour récupérer leur dossard et visiter le Running Expo. Dimanche matin, le rendez-vous était fixé à 07 heures 30 au pied de l’Arc de Triomphe qui a vu se déverser des centaines de concurrents depuis les sorties de métro bondé à cette heure matinale et particulièrement fraiche ! Mais la détermination de nos marathoniens n’a jamais été ébranlée et c’est avec confiance qu’ils ont rejoint chacun leur sas de départ sur les Champs-Elysées : Sébastien au niveau des flammes rouges (3h00), Yves des flammes bleues (3h30), Pierre des flammes violettes (3h45) et Kerry des flammes vertes (4h00).
L’attente est difficile dans ce froid glacial ! Petit à petit, les sas se remplissent. Des animateurs tentent vainement de nous entraîner dans un échauffement endiablé, les caméras de télévision sillonnent les rangs pour immortaliser ce grand moment (et ECG ne passera pas inaperçu … concentré mais pas inaperçu !)
Et c’est le temps de la délivrance par demi-sas ce qui permet d’étaler ces 34297 athlètes lancés sur ce grand Run parisien ! Chacun arrive à trouver rapidement son rythme. Les kilomètres se succèdent au milieu d’orchestres ou d’animations divers et variés et d’une foule impressionnante surtout aux points de passages remarquables.
Les 10 premiers kilomètres nous permettent de découvrir La Concorde, Les Tuileries, Le Louvre, L’Hôtel de Ville, La Bastille avant d’arriver sur le bois de Vincennes et son château. Christine est au rendez-vous pour la photo mais aura du mal à saisir tout le monde ! C’est ensuite la descente et le demi-tour vers Paris. On atteint la moitié du parcours et nous retrouvons La Bastille avant de bifurquer vers les quais de Seine et la rive droite. On aperçoit Notre-Dame qui sonne de toutes ses cloches et bourdon pour nous saluer. La foule est dense sur ces quais et sur les ponts qui nous surplombent. On longe de nouveau les Tuileries en apercevant le Grand-Palais. Les passages sous les ponts commencent à se faire sentir dans les jambes… le tunnel sous berges de la voie Pompidou est pénible, chaud et long, les GPS sonnent d’avoir perdu leurs satellites …. et c’est la sortie qui paraît pire que la montée Gaston Deferre à Pignan ! On atteint le 30ème kilomètre et les beaux quartiers du 16ème arrondissement avant de découvrir les terrains de Roland Garros autour desquels on donne tout ce que l’on peut pour retrouver nos jambes. Cependant, le 35ème kilomètre nous réserve une petite surprise qui laissera des traces : une belle pente de près d’un kilomètre de long avant de redescendre en pente douce au travers du bois de Boulogne vers l’arrivée ! Les muscles sont douloureux pour tout le monde, les encouragements de la foule redoublent au vu de cette souffrance… et ça nous aide vraiment, le vent glacial nous freine, on serre les dents et on surveille chaque panneau kilométrique : 38ème, 39ème, 40ème … on se prend à accélérer ! La foule devient compacte … 41ème… et on débouche subitement sur le rond-point de la Porte-Dauphine : on se croirait à l’arrivée du Tour de France ! La foule est impressionnante, les cris fusent de partout ! Christine est là ! Le 42ème est déjà franchit, le début de l’Avenue Foch pointe son nez et on se prend pour le gagnant de la course : on est à fond et on termine enfin ce long périple, fier d’avoir atteint nos objectifs.. ou à peu de chose près !
Très beau Marathon mais pas si facile que cela dans sa deuxième partie. Ambiance superbe, ville magnifique ! A faire absolument !
Sébastien renouvelle son record sous la barre des 3 heures en bouclant ces 42 km 195 en 2 h 57′ 31″ – 804ème / 32980 arrivés (290ème / 9504 V1M) – Pierre améliore son record berlinois de 13 minutes en franchissant la ligne en 3 h 35′ 23″ – 7569ème / 32980 (2805 / 9504 V1M) dans un mouchoir de poche avec Yves sauf que Yves est au fond de la poche à 2 minutes derrière … même s’il a franchit la ligne avant Pierre ! Il boucle le parcours en 3 h 37′ 42″ – 8214ème / 32980 (949ème / 4359 V2M). Kerry fait également une belle performance avec un bon de 15 minutes par rapport à son record personnel en terminant en 4 h 15′ 31″ – 20757ème / 32980 (971ème / 2231 V1F).
Ils l’avaient promis : ils ont chèrement défendu les couleurs d’ECG ! … que toute la France (voire le monde entier) a pu voir en direct sur FRANCE 3 au milieu de plus de 34000 autres maillots ! Merci à tous nos supporters, petits et grands, surtout ceux qui ont bravé le vent et le froid pour nous encourager en direct ! (Virginie, Jodie, Maud, Owen, Sylvie, Sylvia, Bernard, Guillaume et bien-sûr Christine…).
3 commentaires sur “ECG à Paris : Fluctuat nec mergitur* !”
Félicitations aux marathoniens, sans oublier Christine pour ce joli reportage ! Nous vous souhaitons une bonne récupération. A très bientôt et encore une fois BRAVO !
Eric, Evelyne
J’espère que vous avez bien récuperé et bravo à tous.
Marcel
Hommage aux marathoniens !
J’y étais !
Je n’oublierai jamais ce jour si intense en émotions !
Oui, j’avais déjà vu des séquences télévisées de marathons, oui je savais que c’était sportif, oui je me doutais de la difficulté de cette épreuve.
MAIS jamais je n’avais vécu ces moments en réel ! Quelle épopée !
Un an avant …
Tout a commencé ce jour-là : « Je vais participer au Marathon de Paris !
– Super ! nous viendrons t’encourager ! »
Aussitôt la date est inscrite sur tous les calendriers de la famille.
Ensuite au fil des mois, on se tient au courant de la forme physique du sportif. Normal mais sans se rendre compte de l’importance de cette préparation.
Et puis le jour J se rapproche.
Les entraînements s’intensifient : chronométrage, hygiène de vie stricte ! Ouh, là, là, la tension monte. C’est du sérieux.
Jour J – quelques heures … Attention ! préparation logistique des ‘’supporters’’ :
– plan de la course
– repérage du parking
– programmation du GPS
– plan du métro … chacun aura son dossier au cas où ! On ne sait jamais avec cette foule.
– Et la veille, rechargeons nos portables : éléments indispensables pour le ralliement des troupes.
– Enfin, primordial : le drapeau breton !
–
Jour J : 15 avril 2012 … 8h30, début des programmes télévisés. Ouah !! quelle foule ! C’est impressionnant. Le départ est donné et tout en se dépêchant car nous ne sommes pas là pour regarder la télé, cris de joie dans la maison … on a vu ECG Pignan sur les Champs !!
La tension est palpable, n’oublions rien. Il ne faut rien rater.
Direction Paris ; parking ; métro ; changement station Charles de Gaulle et sortie Porte Dauphine.
Kilomètre 42 …
Et là … excitation totale … les coureurs arrivent. Mais quelle allure ! J’en suis toute éberluée ! Ils viennent de courir 42 km et ils finissent les derniers mètres devant nos yeux étonnés, emplis d’admiration !
L’ambiance est à la fête. Tout le monde crie, encourage, applaudit. Ce qui m’a le plus frappée c’est le teint de certains coureurs : entre le gris, vert et jaune. La souffrance se lisait sur le visage d’autres et quelques uns avaient des crampes, mais tous ont fini les derniers mètres sous les applaudissements et les encouragements de la foule.
Effort rimait aussi avec humour ! Couraient ce jour-là : le marsupilami, le cube ‘’au bon coin’’, le drapeau vivant du Royaume Uni, un sportif à la perruque blonde décolorée, une danseuse en tutu …
Il faisait froid, certes, mais tellement chaud dans nos cœurs si fiers de nos sportifs.
Ambiance chaleureuse durant laquelle nous nous associons à nos voisins inconnus pour crier le nom de leur favori, attirer son attention et l’encourager pour les dernières secondes.
Notre drapeau flottait au vent froid de ce jour d’avril servant de ralliement aux autres bretons !…
Ambiance folle ! Excitation au maximum quand enfin ’’IL’’ arrive. Le voilà !
J’ai tellement sauté et crié que je n’ai pas eu le temps de prendre la photo … ce qui a déclenché le fou rire de tous ! Pas grave ! Il nous a entendu et s’est retourné pour nous faire signe. Bref, l’apothéose !
Enfin marathoniens ! …
Maintenant il faut le retrouver pour le toucher, l’embrasser et le féliciter.
C’est là que je me suis rendue compte de tous ces efforts, cette souffrance, cette persévérance pour arriver jusqu’au bout. Quelle admiration j’ai pour vous tous, femmes et hommes. BRAVO !
Je suis très fière de « lui ». Je suis épatée par sa forme. Mille bravos !
La Force est en vous !
Et j’ai, aujourd’hui, une pensée bien particulière pour le dernier de cette course que je félicite aussi.